La convention collective contient les règles particulières du droit du travail applicable à un secteur donné (contrat de travail, congés, indemnités de licenciement,
salaires, classification, etc). Rédigée entre les organisations d'employeurs et les représentants des salariés, elle précise les règles et les conditions spécifiques d'un territoire et d'un secteur
donnés. Dès lors qu'elle est étendue par arrêté ministériel, son application est obligatoire pour les entreprises entrant dans son champ d'application.
L'employeur est alors tenu d'afficher dans l'établissement un avis comportant l'intitulé de la convention collective, le lieu de mise à disposition et
les modalités de consultation. Il doit également remettre un exemplaire de la convention collective aux représentants du personnel et les tenir informés annuellement des
modifications éventuelles apportées au texte. Enfin, il est tenu de la mentionner dans le contrat de travail et sur le bulletin de paie des salariés.
Pour information, L’arrêté du 9 avril 2019 publié au JO du 19 avril a fusionné les conventions collectives des entreprises du bureau et du numérique (CCN
3252 IDCC 1539) et de la reprographie (CCN 3027 IDCC 706). En pratique cela signifie que la seconde (reprographie) est annexée à la première (bureau & numérique) et continue donc de produire ses
effets jusqu’à nouvel ordre.
Le rattachement à une convention collective s'opère en fonction de l'activité principale de l'entreprise en non en fonction du code APE (ou NAF)
attribué à celle-ci lors de son enregistrement administratif (article L. 2261-2 du Code du travail).
Si de nombreuses conventions collectives font référence à des codes APE (ou NAF), ceux-ci sont simplement mentionnés à titre indicatif et ne sauraient opérer de
rattachement juridique. Le code APE est un outil de l'INSEE à finalité statistique et n'a aucune valeur juridique en matière d'application de textes conventionnels.